Conan a retrouvé l'enfance, c'est le sort qu'on lui a jeté !
Thème un enfant en personnage principal
Si vous êtes comme moi, une enfant des années 90, peut être qu'au retour de l'école sur la télévision passait entre une multitude de dessins animés, celui que je vais vous présenter : Détective Conan. A ce jour, l'oeuvre de Gosho Aoyama comporte 92 tomes parus en France, plus de 1000 chapitres et un peu plus de 900 épisodes toujours en cours de diffusion.
Pour ceux qui n'auraient pas l'intrigue : Shinichi Kudo est un Détective lycéen qui en vient souvent à aider les forces de police à résoudre des enquêtes de meutres... Un jour, après une sortie au parc d'attraction avec son amie d'enfance Ran, celui-ci poursuit deux mystérieux hommes en noir. Sur le point de surprendre un trafic douteux, Shinichi se fait assomer et se voit forcé d'avaler un poison. Persuadé que la mort va le frapper, à son réveil une toute autre surprise l'attend. Le lycéen se retrouve désormais dans le corps d'un enfant de primaire ! Sous cet aspect enfantin il réussi à trouver logement chez Ran dont le père est détective. Le jeune garçon n'a pas trouvé meilleure couverture pour retrouver ses malfaiteurs tout en résolvant les nombreuses enquêtes semées sur sa route.
Si je suis encore Conan aujourd'hui, c'est en grande partie par nostalgie. Merci maman d'avoir eu le courage (ou la non présence d'esprit) d'avoir commencer cette collection, alors qu'il y avait déjà 47 tomes... Aujourd'hui le chiffre à doublé, mais c'est toujours un plaisir d'aller chercher son petit tome et la collection est belle.
Alors oui, au bout de 92 tomes, l'histoire n'avance pas forcément. Les éléments sont donnés au compte goutte et il est vrai qu'avec une si longue série, le panel de personnages est vaste, il ne cesse d'augmenter, à se demander si viendra une fin ! On ressent clairement dans les premiers tomes que l'histoire n'était pas censé s'éterniser, ils sont agréables à lire et l'impression d'avancer se fait ressentir. Les enquêtes vont quand même vite prendre le dessus vu qu'il s'agit du thème central de l'oeuvre.
En vu des centaines d'enquêtes présentent dans le manga, les issues sont variées. Je ne suis pas une grande amatrice d'enquête policière, à la limite ce que je regrette un peu, (mais la dessus personne n'y peut rien) c'est la non possibilité de pouvoir tenter d'en résoudre une majeure partie. Culture, nom japonais, kanji, villes... C'est dommage car c'est ce qui fait à mon gout, le charme d'une enquête.
Pour le reste, en ce qui concerne les personnages, je les aimes, j'ai réellement grandi avec, comment ne pas s'attacher à eux. Malheureusement, leur temps de dévellopement me semble souvent trop court. Cela se ressent beaucoup plus après quelques tomes déjà lus. Le fil conducteur d'une nouvelle enquête commence par une introduction avec nos personnages, le crime, parfois une légère transition et assez vite le retour sur l'enquête pour finir par une ou deux pages de conclusion. Détective Conan n'est pas un shonen surnaturel action ! Le manga joue sur un aspect réaliste et donc beaucoup de textes. Depuis le début il y a une grande majorité de petites cases remplies de grandes bulles pleines d'explications. Les bulles de repos se retrouvent plus avec les personnages non liée au domaine de l'enquête comme Ran, qui accompagne son père et Conan un peu partout. Même si leur caractère se distingue, leur développement personnel stagne. Kogoro ne donne pas l'impression de devenir un plus grand détective (en même temps il dort, me direz-vous), les nombreuses histoires de romance subissent les nombreux clichés des shojos avec de l'attente de l'autre, de l'échec et de l'interruption...
J'aime cette oeuvre de tout mon coeur, pourtant je ne la présenterai pas comme une oeuvre à lire absolument. Peut être que dans quelques années les plus curieux se pencheront sur la fin, pour voir ce que devient ce petit garçon qu'on aimait tant suivre à la télévision. Peut être même que l'oeuvre viendra attiser votre curiosité une fois terminée. Malheureusement, je crains de ne voir celle-ci trouver un nouveau grand public en tant que série longue toujours en cours.
Pour ceux qui n'auraient pas l'intrigue : Shinichi Kudo est un Détective lycéen qui en vient souvent à aider les forces de police à résoudre des enquêtes de meutres... Un jour, après une sortie au parc d'attraction avec son amie d'enfance Ran, celui-ci poursuit deux mystérieux hommes en noir. Sur le point de surprendre un trafic douteux, Shinichi se fait assomer et se voit forcé d'avaler un poison. Persuadé que la mort va le frapper, à son réveil une toute autre surprise l'attend. Le lycéen se retrouve désormais dans le corps d'un enfant de primaire ! Sous cet aspect enfantin il réussi à trouver logement chez Ran dont le père est détective. Le jeune garçon n'a pas trouvé meilleure couverture pour retrouver ses malfaiteurs tout en résolvant les nombreuses enquêtes semées sur sa route.
Si je suis encore Conan aujourd'hui, c'est en grande partie par nostalgie. Merci maman d'avoir eu le courage (ou la non présence d'esprit) d'avoir commencer cette collection, alors qu'il y avait déjà 47 tomes... Aujourd'hui le chiffre à doublé, mais c'est toujours un plaisir d'aller chercher son petit tome et la collection est belle.
Alors oui, au bout de 92 tomes, l'histoire n'avance pas forcément. Les éléments sont donnés au compte goutte et il est vrai qu'avec une si longue série, le panel de personnages est vaste, il ne cesse d'augmenter, à se demander si viendra une fin ! On ressent clairement dans les premiers tomes que l'histoire n'était pas censé s'éterniser, ils sont agréables à lire et l'impression d'avancer se fait ressentir. Les enquêtes vont quand même vite prendre le dessus vu qu'il s'agit du thème central de l'oeuvre.
En vu des centaines d'enquêtes présentent dans le manga, les issues sont variées. Je ne suis pas une grande amatrice d'enquête policière, à la limite ce que je regrette un peu, (mais la dessus personne n'y peut rien) c'est la non possibilité de pouvoir tenter d'en résoudre une majeure partie. Culture, nom japonais, kanji, villes... C'est dommage car c'est ce qui fait à mon gout, le charme d'une enquête.
Pour le reste, en ce qui concerne les personnages, je les aimes, j'ai réellement grandi avec, comment ne pas s'attacher à eux. Malheureusement, leur temps de dévellopement me semble souvent trop court. Cela se ressent beaucoup plus après quelques tomes déjà lus. Le fil conducteur d'une nouvelle enquête commence par une introduction avec nos personnages, le crime, parfois une légère transition et assez vite le retour sur l'enquête pour finir par une ou deux pages de conclusion. Détective Conan n'est pas un shonen surnaturel action ! Le manga joue sur un aspect réaliste et donc beaucoup de textes. Depuis le début il y a une grande majorité de petites cases remplies de grandes bulles pleines d'explications. Les bulles de repos se retrouvent plus avec les personnages non liée au domaine de l'enquête comme Ran, qui accompagne son père et Conan un peu partout. Même si leur caractère se distingue, leur développement personnel stagne. Kogoro ne donne pas l'impression de devenir un plus grand détective (en même temps il dort, me direz-vous), les nombreuses histoires de romance subissent les nombreux clichés des shojos avec de l'attente de l'autre, de l'échec et de l'interruption...
J'aime cette oeuvre de tout mon coeur, pourtant je ne la présenterai pas comme une oeuvre à lire absolument. Peut être que dans quelques années les plus curieux se pencheront sur la fin, pour voir ce que devient ce petit garçon qu'on aimait tant suivre à la télévision. Peut être même que l'oeuvre viendra attiser votre curiosité une fois terminée. Malheureusement, je crains de ne voir celle-ci trouver un nouveau grand public en tant que série longue toujours en cours.
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