Tsuki ga Kirei

by - décembre 17, 2017

Ce soir, comme toi, la lune est belle.

Aujourd'hui je m'attaque à l'un de mes genres favoris : la romance. Je suis un peu carrément une grosse niaise et, même si beaucoup de clichés shojo me sortent par tous les pores, je ne résiste pas. Je veux voir toutes ses histoires mielleuses à souhait encore et toujours.

Tsuki ga Kirei est apparu un peu comme une lumière divine dans les animes de cette année. Contrairement aux autres romances auxquelles on a eu droit, celle-ci semblait la plus proche du schéma classique. Ce qui, manquait à ma liste d'animés à voir.

L'histoire nous transporte dans le quotidien d'Akane qui va entrer dans sa dernière année de collège. Nouvelle année, nouveaux camarades. Parmi eux Kotaro, un jeune garçon ordinaire qui va attirer le regard de notre héroïne. Malgré leurs échanges de regards, les deux adolescents sont incapables de se parler autrement que par le biais de leur portable... Hors, cette attirance va prendre le dessus et les inciter à faire un véritable pas l'un vers l'autre.

Commençons par un bon point positif à l'histoire : ses personnages. Contrairement à un shôjo classique, Tsuki ga Kirei possède en héros, deux personnages ordinaires. Aucun des deux n'est populaire, inacessible... Ce sont des collégiens auxquels on correspondait plus. On a une héroïne qui se passionne pour l'athlétisme, plutôt débrouillarde en cours avec un bon entourage aussi bien dans la famille que chez les amis. De l'autre côté Kotaro n'a pas spécialement un grand objectif futur et, sans être un cancre, il est l'élève qu'on a tous été au moins une fois. Celui qui aime passer du temps avec ses amis, celui avec ses doutes, celui qui ne s'entend pas toujours bien avec ses parents... C'est vraiment agréable de voir tant de réalisme dans un animé du genre. La plupart des héros possède un lourd passé ou ils n'ont pas trouvé le courage d'en parler et vive des années avec ce fardeau sur les épaules. C'est très catégorisé, mais en dehors d'être triste pour eux, on ne s'identifie pas tant pour cette caractéristique.

J'ai évoqué la scolarité dans la présentation de nos deux petits protagonistes. Cependant je n'en parlerai pas plus. Pourquoi ? Je sais que les études sont très importantes et, que les échecs scolaires sont mal vus au Japon. Malheureusement je n'en connais pas assez sur le sujet pour m'exposer plus dessus. Au risque de dire n'importe quoi, autant ne rien dire tout court. Sachez néanmoins que l'animé évoque ce sujet au travers de la relation de nos deux petits collégiens.

Toujours pour continuer dans le réalisme de la série, parlons un peu de l'évolution entre Akane et Kotaro. Malgré leur attirance, ses deux là sont incapables de se parler à l'école. Leur attirance n'est pas visible aux yeux des autres. On va donc instaurer un quatuor amoureux, un classique indémodable dans les animés de type romance. On retrouve parfaitement les amis un peu trop intrusif dans la vie d'Akane, à essayé de lui vendre un garçon dont elle ne veut pas. Et de l'autre, un nouvel amour grandit quand l'autre reste silencieux.
Silencieux oui, mais pas pour longtemps. Après tout l'animé ne dure que 12 épisodes. Ce que j'aime la dedans aussi, c'est qu'au départ les deux chouchous ne passent que par Line application de chat. Derrière l'écran il est facile de se parler, mais dans la vraie vie c'est une autre histoire. Par ailleurs, chose rare, pas spécialement extraordinaire, mais je trouve ça chouette à préciser, l'animé est temporalisé. L'histoire est contemporaine, il me semble même qu'elle se passe en 2017, ou si ce n'est pas ça, dans les années 2010 pour sur. Je crois que j'aime bien connaitre l'année, des fois je me demande si les personnages se servent des moyens qu'ils ont à disposition pour communiquer ! Ici, oui et c'est bien fait !

Si dans ce réalisme et, même dans l'animé en général je devais citer un défaut qui n'en est pas vraiment un, je parlerai de l'utilisation de la 3D. Pourquoi un défaut ? Et bien ça se voit. Et de moi à moi même, je trouve pas ça très joli. On voit clairement ce qui est en 3D et ce qui ne l'est pas. Fort heureusement les personnages principaux sont mis en avant du fait qu'ils ne sont pas (si je ne m'abuse) une seule fois touchés par le symptôme 3D. Mais alors qu'est-ce que j'aime dans toute cette 3D. Et bien la vie qu'elle donne à l'animé. Par la vie je n'entends pas seulement le décor avec plus d'une voiture qui passe en arrière plan, mais plus la foule. Dans un lycée il y a des centaines voir presque 1000 élèves, dans les autres animes, si les couloirs ne sont pas vides, les personnages en arrière plan ne bougent pas, c'est plus le fond sonore qui leur donne vie, plus que l'animation. Dans Tsuki ga kirei, même s'il s'agit de mouvement écrit dans la 3D (pas toujours très réaliste), les personnages vivent. L'exemple le plus flagrant serait l'épisode 7, qui a été décalé d'une semaine et a nécessité un épisode récapitulatif pour être sorti en entier et sans bâcler le tout. L'histoire se déroule dans un parc d'attraction et il y en a du monde et du décor en mouvement !! Même si c'est de la 3D, ça prend du temps à mettre en place et donner vie à tout ce petit monde. Et même si l'esthétique ne me conquis point, je suis ravie de voir des arrières plans vivants.

Enfin, parlons des bonus à la fin des épisodes. Quand un animé s'arrête à plus de deux minutes avant la fin du lecteur, c'est souvent signe de scène supplémentaire. Pour ceux qui ont vu l'animé, mais quitte avant l'ending (comme moi...) sachez le, chaque épisode possède des petits bonus. Des bonus tout simplement adorable. Dedans on retrouve les personnages secondaires, qu'on a pas spécialement eu le temps de développer, ou d'autres pour voir le point de vue de certains personnages qui nous ressemble. Le tout se présente sous forme de courtes histoires, découpées en chapitre à suivre le long des 12 épisodes de la série.
Tsuki ga Kirei présente beaucoup de personnages, pourtant on ne s'arrête que sur 4 principalement. Mais dans une école, comme dit plus haut, il y a pas que l'histoire de 4 personnes qui est en train de s'écrire. Et ses bonus sont parfaits pour montrer qu'il y a aussi les autres, leurs pensées, leurs attentes... A force de voir des animés dans un contexte scolaire, je me dis que parfois que l'on pourrait mettre des personnages de différentes séries dans le même lycée, ça marcherait. On a tous un petit truc intéressant à dire, à montrer, à partager et ses bonus sont là pour ça, il développe ce qu'il n'y a pas besoin d'ajouter dans l'histoire principale pour ne pas gêner sa continuité. Et c'est beau.

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