Challenge Manga Suki - Le chant des souliers rouges

by - août 28, 2018


À la base je voulais parler de l'équitation avec Jumping de Tsutsui Asahi mais, j'avais en moi le doute de savoir si oui ou non l'équitation était représenté comme un sport connu dans les mangas. Pas certaine de mon choix, je le gardait bien au chaud pour ce mois sous le signe de l'été. De toute façon, il était fort de se l'avouer mais, à mon plus grand désespoir je n'avais pas d'autre titre pour l'occasion. Non pas que je ne vous recommande pas Jumping, bien au contraire cependant, j'avais envie de parler d'autre chose. C'est ce titre que je vous présente aujourd'hui qui a décidé par miracle de se mettre sur ma route, après toutes les éloges que j'entendais à son sujet... Je parle bel et bien du Chant des Souliers Rouges de Mizu Sahara !

Les doutes se sont envolés quand le sport au centre de l'oeuvre se voit être le Flamenco ! Ce que je crains plus actuellement, c'est surtout qu'au vu de l'actualité de celui-ci, je ne sois pas la seule à vous en faire des louanges... Au fond, ce n'est peut être pas si mal !

La scolarité au Japon est bien connue pour être un terrain glissant, surtout pour des jeunes qui se découvre. L'équilibre pour se tenir dans la normalité que les autres attendent de nous est si fragile. En un instant, l'élève peut basculer du côté des victimes, mal vu de ses camarades pour une simple différence. La cruauté et cette absence de tact chez les enfants frappe de plein fouet pouvant en une phrase, un mot... Ruiner une scolarité entière, une vie.

Kimitaka aime le basket, il est endurant mais, son manque d'habilité le rattrape tout comme ses amis à qui il avait si fiérement transmis tout son savoir. Forcé de reconnaitre que ses amis sont meilleurs que lui le jeune homme se renferme sur lui même. Parrallèlement Takara Fujimoto voudrait faire du basketball, mais pour les autres son apparence de Kappa est inadapté pour pratiquer cette danse. Tous deux la confiance au plus bas vont se rencontrer pour la première fois sur le toit de l'école prêts à jeter les chaussures rouges du sport qu'ils aimaient tant. Les deux adolescents se proposent d'échanger leur chaussures afin de se promettre un nouveau départ, plus rayonnant.

Malgré cet échange, c'est le destin de Kimitaka qui est mis en avant en grande majorité le long de l'oeuvre. Ce personnage rencontre une plus grande difficulté à se réadapter au monde qui l'entoure. Avec une grande volonté, il avance, il n'a pas pour vocation de devenir le plus grand danseur de Flamenco, il veut juste gouter de nouveau au bonheur et vivre heureux avec le flamenco pour allié. Sur son chemin, Kimitaka rencontre de nouvelles personnes en difficulté et ensemble à leur façon, ils se tirent vers le haut. Une joyeuse bande de loosers, mais cette belle brochette aussi n'a pas de raison de ne pas pouvoir vivre heureux. Le sport est un support dans l'oeuvre, la relation et l'évolution des personnages est à mettre au premier plan.

Pour couronner le tout, le trait de Mizu Sahara est à tombée par terre. J'en suis amoureuse. En particuler sa façon de dessiner les cheveux chez la gent féminine, les longues coiffures s'apparente à un splendide bouquet de fleur. Son utilisation des trames est dessiner elle aussi et ne se contente pas de remplir un line. Le tout avec un cadrage qui respire, permettant une lecture fluide. Le sixième et dernier tome sort dans les jours qui vont suivre, vous n'avez plus aucune excuse pour ne pas vous lancer.

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